Grâce à cet article du Monde, j'ai appris que Dan Brown a commis un nouveau roman. Amusant comme un article relatant une « opération de communication massive » y participe, pas forcément à son insu d'ailleurs (mais je vois le mal partout). Je prends la peine de propager à mon tour la nouvelle, en y ajoutant que je ne lirai pas ce livre, que je n'ai jamais réussi à lire un roman de cet auteur (jamais plus de 30 pages en me forçant tellement j'avais trouvé ça mauvais) et que je considère sa prétention de produire des romans crédiblement ancrés dans le réel grâce à un effort de documentation minutieuse absolument risible, eu égard à l'impressionnant ramassis de foutaises trouvé dans les quelques 30 pages sus-mentionnées de « Forteresse digitale ».
Ce que je déplore, c'est les millions d'heures de lecture combinées qu'on nous promet gâchées de part le monde par la lecture de ce vraisemblable navet—je prends peu de risques vu ses antécédents—alors qu'il y a tellement mieux à lire (au hasard, Neal Stephenson si pour changer de Dan Brown vous voulez lire un auteur qui prend sa documentation au sérieux et qui a du talent, deux petites qualités qui font défaut à Dan Brown).
Amusant comme un blog relatant un récit d'une « opération de communication massive » y participe, probablement à son insu d'ailleurs (mais je vois le bien partout).
De manière assez ironique, un de mes anciens maîtres de stage, physicien des hautes énergies, est un grand amateur d'anges et démons (notamment de son passage au CERN). Comme quoi, il faut croire que l'absence de documentation crédible lors de l'écriture d'un roman n'est pas forcément rédhibitoire pour tout un chacun...
Tu peux trouver ça ironique christ, mais il est difficile de critiquer (en bien ou en mal) une chose sans l'évoquer... Je fais aussi une distinction entre mon blog, et l'article du Monde : j'ai moins de lecteur, je donne un avis personnel sur le livre, et je ne me tripote pas sur des expressions vides de sens (« rebondissements calibrés au micron près », mais WTF quoi).