Une expostion sur la contrefaçon à la Villette censure le Libre à la demande de l'INPI. Je ne voudrais pas faire mon gnou, mais déjà quand on parle de « PI », on sait en général de quel point de vue on se place.
Une expostion sur la contrefaçon à la Villette censure le Libre à la demande de l'INPI. Je ne voudrais pas faire mon gnou, mais déjà quand on parle de « PI », on sait en général de quel point de vue on se place.
Bêtise de l'INPI mise à part, je suis à peu prêt certain que ce panneau, seul sur le terrain de l'alternative à la contrefaçon, aurait plutôt eu l'effet éducatif inverse de celui escompté sur le visiteur lambda.
C'est surprenant, parce que sur le site de l'expo, on parle pourtant bien du libre. Il y a même une vidéo. Du coup, il faudra aller faire un tour à la cité des sciences (plus facile géographiquement pour certains que pour d'autres) pour savoir si c'est le libre ou si c'est l'auteur en personne qui a été censuré. La remarque de Keeh en appelle en effet une question que je me suis souvent posée : comment parler de libre sans que ce soit totalement rébarbatif ? J'écoutais l'autre jour un représentant du monde du libre à la radio parler du principe de "liberté 0", etc. En même temps, je me demandais comment toute personne normalement constituée qui ne soit ni un geek ni un juriste pouvait résister à l'envie de changer de canal...
Personnellement, je tendrais plutôt vers le boycott. Ça me ferait quand-même mal de payer une entrée à un établissement ayant de telles pratiques...
Au fait, quelqu'un y est allé, à cette expo ? Parce que cette histoire, ça m'apparaît vraiment comme une tempête dans un verre d'eau. On parle très peu d'informatique ou de tout ce qui s'en rapproche (1 panneau sur la vingtaine de l'expo). Pour la partie "création" (pas forcément informatique), la moitié du panneau était consacrée à la licence creative commons.