Revue de presse.
Dans une interview au magazine Playboy, le directeur de Msn Messenger Norman Applefish explique sa décision récente et controversée de rebâptiser le logiciel «PowerDating# Professional»:
«Nous avons mené des études sur ce qui intéresse nos usagers dans la discussion en ligne et le résultat fut sans appel: le sexe. Nous avons un logiciel troué, des serveurs pourris, on emmerde tout le monde en changeant le protocole une fois tous les 3 mois, mais nous avons le monopole sur les meufs, et partant de là, sur les cochonnes, et c'est ce qui compte» nous dit-il dans un grand élan de lucidité, plutôt rare pour l'entreprise de Redmond.
Chez Yahoo!, les commentaires sont acerbes mais résignés. C'est ainsi John Smellyfish le responsable de la division Messenger de Yahoo! se confie : «Nous savons bien que la population la plus intéressante de notre marché est celle des cochonnes. C'est d'autant plus dramatique qu'elles ne savent en général pas installer notre logiciel, quand bien même elles en connaitraient l'existence. C'était trop facile de la part de MSN Messenger d'abuser une fois de plus de la position dominante de MS Windows. Un coup dur nous est porté». Hors micro il ajoutera qu'il «ne l'a pas vu venir» et qu'il aurait «l'anus comme un chou-fleur».
Le monde du logiciel libre s'amuse de cette querelle entre géants de l'informatique commerciale. «Contrairement à ce que disent certains détracteurs, nous avons une fois de plus une longueur d'avance» nous explique un correspondant anonyme chez Debian. «D'ici la fin de la semaine, la version actuelle de notre système d'exploitation sortira (nom de code "sarge", note de la rédaction) et ce sera alors l'occasion d'intégrer pour la version future l'excellent travail déjà effectué par l'équipe de lesbian GNU/Linux».
Apple n'a pas voulu répondre à nos questions sur le sujet. Des dissensions internes s'opposeraient à la sortie du très attendu service de téléchargement de vidéos pour Mac OS X nommé iPr0n, que l'on préfère cacher pudiquement en problèmes techniques disent les rumeurs.