Des zombies de la nuit, de l'aube et du jour
En visionnant Night of the living Dead j'ai terminé dans le désordre la « trilogie » des films de zombies de George Romero (l'édition que j'ai date d'avant la sortie de Land of the dead). Je pense que mon préféré est le deuxième volet, Dawn of the dead ou simplement Zombie en français (celui qui se déroule dans un centre commercial). Il s'agit à mon avis du plus «nbsp;joyeux » (voire jouissif) des quatre, dans la limite de ce qu'un film de zombies peut offrir bien entendu. Sa critique de la société de consommation m'amuse, tandis que le côté anti-militariste de Day of the dead, troisième de la série, est un chouia grossier tellement les militaires y sont des caricatures de brutes autoritaires bornées.
Les trois premiers films de zombies de Romero restent cependant au dessus du dernier sorti, et bien qu'il m'a donné envie de voir les autres il me semble rétrospectivement qu'il apporte peu de nouveauté sur le thème (qui se résume essentiellement au confinement des héros principaux forcés de s'entraider pour une chance de survie). Il manque aussi à ce dernier chapitre l'aspect « bonne franquette » des effets spéciaux des précédents qui détend l'atmosphère. Je n'aime pas les films d'horreurs qui se prennent trop au sérieux.