Quelques lectures récentes
Quelques remarques en passant sur ce que j’ai lu récemment
Traité d’athéologie : Physique de la métaphysique de Michel Onfray. Certes, les religions (du livre, c’est ce qui est traité dans le bouquin) sont violentes, hostiles à la connaissance et à la libre jouissance de l’être humain. Mais ceux qui le savaient déjà n’ont pas appris beaucoup, et les autres n’y mettront pas le nez. Disons que je n’ai pas bien compris l’objet du bouquin.
Portnoy’s Complaint de Philip Roth. Écrit sur le style d’une confession à un psy, les mésaventures amoureuses d’un Juif à la mère possessive avec des relations à son enfance. Plutôt drôle, même pour quelqu’un qui ne se passionne pas initialement pour la question.
Das Jesus Video de Andreas Eschbach. J’ai mis du temps à rentrer dans cette histoire de fouille archéologique particulière, un science thriller comme disent les spécialistes. Mais une agréable lecture au final.
An Imaginary Life de David Malouf. L’histoire de ce Romain exilé en barbarie est à découvrir soi-même. J’en ai déjà trop dit, pour les puristes qui veulent se laisse surprendre sur toute la ligne. C’est mignon.
Petit déjeuner chez Tyrannie de Éric Naulleau suivi de Le crétinisme alpin de Pierre Jourde. Les suites et la polémique autour de La littérature sans estomac du point de vue de son éditeur et de son auteur. La littérature sans estomac est un prérequis. C’est écrit avec le même humour salutaire face au harcelement et à la mauvaise foi que déploit « le camp d’en face » des critiques littéraires « autorisés ». J’ai beaucoup aimé.
Sur le rêve de Sigmund Freud. Une version presque vulgarisée et raccourcie de son ouvrage sur l’interprétation des rêves. Je ne suis pas plus convaincu par la théorie après lecture qu’avant, Freud déduit trop à partir de trop peu. Et quand je dis « déduit », c’est beaucoup plus « sort du chapeau ».
The Old Man and the Sea de Ernest Miller Hemingway. Un de ces rares bouquins dont l’histoire m’a touché et qui laisse comme un vide à la fin de la lecture (le dernier dans cette restreinte catégorie était Stardust de Neil Gaiman). Hemingway a reçu le prix Nobel de littérature 1954 essentiellement pour ce livre. Du haut de mon autorité littéraire, je dis que c’est pas volé.