La crise économique globale, ou « On va tous crever »
Ce matin Daniel Cohen était l'invité de France Inter et il était interrogé par le journaliste, évidemment, sur comment l'économie mondiale est en train de se péter la gueule.
Du haut de mon expertise économique, je trouve qu'il a bien expliqué les choses. Mon résumé rapide, partiel (et partial ?) :
- la bourse, c'est un jeu d'anticipation. Un peu comme de deviner la météo, sauf que là, on n'essaie pas de deviner le temps qu'il va faire demain mais plutôt de savoir le temps que les autres pensent qu'il fera demain.
- quand on joue (techniquement on dit spéculer), il arrive qu'on perde.
- un gros joueur n'aime pas perdre. Tout est en place pour que même si tu as joué prudemment, voire que tu n'as pas joué, tu perdes quand même. On appelle ça la mutualisation des risques.
- il n'y a pas de mutualisation des gains.
- il est totalement illusoire de penser qu'un plantage de la bourse aux États-Unis épargnera celles des autres pays. Ils sont grave dans la merde et ça va éclabousser un peu partout et pour longtemps.
- la spéculation boursière ne crée ni richesse, ni emploi.
Je me suis permis d'interpréter, amplifier, déformer, c'est aussi à ça qu'on reconnait un expert économique.