Un divan et du pipo
Je viens de finir de lire Cinq leçons sur la psychanalyse de Freud. Je pensais y trouver quelque chose qui dissiperait les mythes et croyances négatives envers la discipline. Or c'est tout le contraire. On y trouve affirmé, en vrac :
- le complexe d'Œdipe ;
- l'origine de toutes les névroses dans la sexualité infantile ;
- la notion de déterminisme psychologique, à savoir que toute activité mentale, que ce soit les lapsus ou mouvements inconscients, ont une signification profonde qui ne demande qu'à être « analysée » (comme les rêves).
Quand je dis « affirmé », c'est que contrairement à l'emploi très large des mots « montrer » et « prouver », il n'y a rien dans le contenu du livre qui puisse se revendiquer d'une moindre démonstration. Je ne sais pas ce que la psychanalyse est, mais je sais ce qu'elle n'est pas : une science ; surtout pas quand Freud affirme que finalement, ceux qui sont troublés par la psychanalyse ont quelque chose à se reprocher, psychanalytiquement parlant. Bref, toute critique contre la psychanalyse est récupérée par la psychanalyse, on n'en sort pas et c'est bien commode.
Je ne me prononce pas cependant sur l'intérêt thérapeutique éventuel de la discipline.