Mets de la graisse, petit singe, sur le web il faut que ça glisse
Hier j'ai découvert Greasemonkey. Je connaissais son existence, notée depuis longtemps quelque part dans un coin de ma tête, comme quelque chose à regarder de plus près quand j'en aurai le temps, ou plus précisément (parce qu'on n'a jamais le temps) quand l'envie m'en aura donné le temps. Donc hier j'ai découvert l'intérêt que cela pouvait représenter dans mon utilisation du web.
Pour présenter la chose simplement, il s'agit d'une extension pour le navigateur web Firefox qui permet ensuite à l'utilisateur d'exécuter des bouts de programme pour modifier les pages web, à l'envie, lors de la navigation.
Certes, il faut aimer programmer en Javascript, mais le principe est excellent : il s'agit de donner les moyens à l'utilisateur de manipuler ce flot de données que lui envoyent les serveurs web (les pages web, typiquement) pour en reprendre le contrôle et redevenir plus qu'un spectateur passif. Dans la philosophie unix, il me parait tellement évident a posteriori qu'on aurait toujours dû avoir ce pouvoir sur les données. L'antithèse aux DRM.
On peut par exemple modifier complètement le rendu d'une page, charcuter des parties, les augmenter avec des données extraites d'une autre page, et aussi contourner certaines minables « protections » mises en places par les webmestres pour éviter, par exemple, de pouvoir sauvegarder des images vues sur leur site depuis le navigateur (en redéfinissant le comportement du click droit...)
Ah oui, je ne vous dirai pas pour quoi je m'en sers :-)