Magicien galeux.
J'ai trouvé encore un autre argument pour justifier ma réticence devant l'engouement gerbatoire tellement il n'est qu'une prophétie médiatique auto-accomplie (si j'assène assez de publicité à peine déguisée concernant un produit en déclarant qu'il s'agit d'un succès retentissant, alors ce produit va devenir un succès retentissant); je veux parler de la sortie du n+1-ième livre de la série de Harry le Potier et cet argument se trouve dans cet essai de Richard Stallman.
L'argument est simple, clair, et je vais le reformuler dans mes termes en allant plus loin : quiconque prétend m'empêcher de lire un livre qui m'a été vendu "par erreur" et "trop tôt", ne mérite pas de vivre. Le fait qu'il s'agisse d'une politique commerciale abjecte de sortie simultanée n'est même pas pertinent à l'argument, à ce niveau il ne s'agit plus que d'un raffinement délicat à la décision odieuse de justice canadienne.
Cela dit, j'avais déjà mes raisons pour ne plus lire les livres de la série en question : à partir du tome 3 peut-être, l'apparition subtile de quelques noms de marques dans le roman m'avait semblée coïncider d'un peu trop près avec l'augmentation de la richesse de l'auteur. Ça, et mon désintérêt grandissant pour l'histoire. Au fait : Snape tue Dumbledore.