Thinking Fast and Slow
J’ai récemment fini de lire Thinking Fast and Slow. J’ai pris mon temps (comme il m’arrive de le faire sur des non-fiction), et j’ai eu l’occasion de recouper le matériel exposé dans le livre à travers divers autres livres, blogs et podcasts (notamment You Are Not So Smart).
Si vous suivez ce podcast ou d’autres comme Freakonomics, ou si vous vous intéressez à la communauté sceptique, je recommande de lire ce livre, ne serait-ce que pour apprécier son influence dans la culture et avoir une base théorique unificatrice des biais de pensée. J’ai l’impression que les auteurs de bouquins de psychologie “pop” n’ont pas fini d’exploiter son contenue (exemple récent: The Power of Moment en pré-commande semble basé sur les derniers chapitres de Thinking Fast and Slow qui explorent la différence entre le soi « qui se souvient » et le soi « qui ressent dans le présent »).
Mais cette influence est à double tranchant: en lisant ce livre un peu trop longtemps après sa sortie, j’ai souvent eu une désagréable impression de déjà-vu (« Ah, encore cette expérience que j’ai entendu 10 fois qui montre l’amplitude de notre aversion à la perte ») ce qui est un comble vu la chronologie.