Pas un pour racheter l'autre.

Posted on Oct 1, 2007

L'avant dernière fois où j'avais eu envie de prendre un téléphone mobile, j'avais opté pour un système de carte prépayée chez NRJ Mobile, car au moment de mon choix le crédit de communication n'expirait pas dans le temps.

Dans les quelques semaines qui ont suivi ma décision, NRJ Mobile annonçait des nouveaux tarifs et des « nouveau avantages » parmi lesquels le privilège d'avoir un crédit de communication qui expire dans le temps, aussi vite que partout ailleurs.

Partout ailleurs ? Pas exactement, car je m'étais alors rabattu sur Virgin Mobile qui avait le bon goût d'avoir une durée de validité unique pour les recharges (à partir de 10€, les recharges à 5€ ne modifiant pas la date de péremption comme cela est classique chez les autres aussi) d'une durée de trois mois, ce qui me semblait confortable pour ma faible utilisation, étant données les conditions chez les autres opérateurs.

Ça ne pouvait pas durer. On ne peut pas se payer JCVD pour sa pub et continuer à faire des offres si avantageuses pour les clients. À la lecture de la nouvelle fiche d'information sur les cartes prépayées datée du 23 août, la durée de validité des recharges de 10€ n'est plus que de 1 mois, soit trois fois moins qu'avant, mais encore deux fois plus que chez Orange, par exemple. Si vous ne vous en étiez pas rendu compte jusqu'alors, c'est parce que jusque novembre environ la durée de validité des recharges à 10€ est maintenue à trois mois à titre de promotion. Belle façon de noyer le poisson.

C'est beau comme la concurrence dans un marché libre profite toujours au consommateur.

Update : j'avais rechargé mon crédit de 10€ via l'interface web et bien que mon compte bancaire a été débité, mon crédit téléphonique restait épuisé. Le contact du service client via l'interface email a résolu le problème de façon satisfaisante dans un délai qu'on admettra raisonnable de 6 jours, qu'on peut aussi voir comme 3 jours après l'envoi d'une pièce justificative. Je considère que c'est plutôt pas mal.