Nanardthèque
Hier s’est tenue la réunion de la Confrérie Grenobloise des Amateurs de Nanards. Culte ou simple société secrete, nous n’hésitons pas à nous retrouver en cachette pour visionner des mauvais films rigolos.
Au programme d’hier :
- Robo-geisha, comme son nom l’indique un pur délire japonais sur un groupe secret de Geishas combattantes cybernétisées. Du très lourd pour commencer la soirée.
- L’incroyable homme puma. Exceptionnel. On notera les tenues cuir des méchants, la bande son vintage Amiga 500, l’équilibre précaire du héros tenu par un fil devant son écran vert pour les scènes de vol et les attitudes équivoques crypto-gays du sidekick.
- Bullet Head. Ma contribution de la soirée. Mauvais timing, le film met plus d’une heure à entrer dans le vif du sujet et à ce moment dans la soirée nous ne sommes plus en mesure d’apprécier ce type de nanardise. Note : j’en ai parlé précédemment.
- Au nom du roi. Un film d’Uwe Boll, est-il bien nécessaire d’en dire plus ? L’histoire d’un fermier judicieusement nommé Farmer qui après des actes de bravoure au combat à la recherche de sa femme volée par des méchants se révèlera être le fils caché du roi (oui, sérieusement, on a affaire à un scénar qui tient au dos du ticket de cinéma que vous auriez pu gâcher à aller voir un truc pareil). En fait dans ce film, presque tout est honnête, des décors aux acteurs en passant par une mise en scène parfois pas trop débile (sauf pour les combats de nuit). Le truc magique, la Uwe Boll touch, c’est le montage semi-aléatoire qui apporte un effet « pendant ce temps à Vera-Cruz » chronique, avec des scènes totalement décousues et un enchaînement de séquences perplexifiantes.
Une réunion que l’on peut donc qualifier de réussite.